1987 Création du Théâtre de Verdure à L’Isle Jourdain
Espace culturel à L’Isle Jourdain
En 1974, avec ma petite famille, nous quittons Quéaux mon village natal pour habiter à L’Isle Jourdain.
L’Isle Jourdain; Je suis interpellé, de ne pouvoir profiter des atouts de ce très joli village dans un site naturel d’une qualité exceptionnelle, avec ses trois plans d’eau successifs. Je fais de la planche à voile avec quelques amis. Le lac de L’Isle Jourdain, est réservé au motonautisme, utilisé 2 mois par an. Entre temps, de septembre à juin il n’y a personne qui exploite ce lac. Dans ces moments là, avec mes amis planchistes, il ne nous est même pas permis de mettre nos planches à l’eau (Il y a un arrêté préfectoral vieux de 30 années et la gendarmerie veille). Pas la possibilité non plus, de s’y baigner alors que des espaces sont aménagés pour les baigneurs dans beaucoup d’autres villages environnants. A moins d’être aventurier, aucune balade n’est possible sur cette rive du lac ! Tout cela me paraît triste, on se sent mourir dans ce pays… ! Je réfléchis, comment lancer un message aux élus et aux habitants démontrant qu’avec peu de moyens, on peut aménager cette parcelle de bord de Vienne et constituer un enrichissement pour la collectivité. Notre campagne se désertifie, il n’y a rien et il ne s’y passe rien ! Même ceux qui sont natifs du pays n’y font souvent que de très brefs séjours, et, par obligation familiale… N’étant pas investi dans la municipalité, je considère qu’il n’est pas honnête de me satisfaire de critique facile et stérile. Je me dois de réfléchir, suggérer, et proposer. Comme je l’ai fait ailleurs, les années passées, j’ai très envie de participer à l’animation, à la mise en valeur, à l’enrichissement et à l’attrait de ce village de L’Isle Jourdain.
Question: comment mettre ma passion et ma profession au service d’un projet ? Je fourmille d’envies et d’idées qui me mènent à imaginer, construire, préparer l’avenir en tenant compte de la vie associative et de l’économie locale. Je dois préserver les acquis et développer le potentiel environnemental, humain et culturel. Mon idée est de faire bouger les choses sans défigurer le pays… Je suis un bâtisseur, je me lance volontiers le pari, ”Qui ne tente rien, n’a rien!”, alors, cela dépendra des hommes et de leur volonté…
Les plus grandes histoires de succès sont celles de personnes qui, ayant reconnu un problème, l’ont transformé en une opportunité. (Joseph Sugarman)
Ma formation (Technicien bâtiment) me permet facilement de me lancer dans le repérage précis des bords de Vienne. Je découvre que la rive droite du Lac de Chardes est propriété communale pour ses deux tiers. Elle est totalement inexploitée, malgré de multiples projets, des études nombreuses et coûteuses dont elle a été l’objet ces trente dernières années . J’y projette et conçois sur de grands plans, argumentés de maquettes, et de dessins en perspective, un aménagement possible avec des moyens raisonnables.
Cela concerne plusieurs hectares boisés, rocheux dans cette nature chaotique et escarpée qui borde le lac de Chardes.
Dans les sous-bois qui abritent des végétaux de l’ère glaciaire, je trace un parcours botanique.
Une falaise granitique surplombe le lac, je la destine à l’escalade. Le long de la rive du lac, je projette un sentier de promenade. Puis je découvre inaccessible, au pied de la falaise, s’approchant du barrage un lieu enchevêtré de ronces de lianes, de roches et d’arbres. Il dévoile une carrière désaffectée qui sommeille depuis un siècle. Là, dans ce lieu isolé, oublié et préservé, je trouve l’emplacement que je cherchais depuis longtemps, celui qui pourrait abriter, un Théâtre de Verdure.
Je le préfigure, le dessine et le chiffre. Je parle de ce projet autour de moi et monsieur Bergoin, alors maire de L’Isle Jourdain, m’incite à présenter l’ensemble de ce projet lors de la réunion du Conseil Municipal. Aujourd’hui encore, je reste gré auprès des élus, de leur écoute ce soir là, de la confiance et de l’intérêt porté au développement de mon exposé. L’éventuelle réalisation du théâtre de verdure est à portée de main. La municipalité me donne le feu vert pour réaliser avec des bénévoles ce projet, elle s’engage à financer en partie les matériaux nécessaires aux travaux…
Tout va alors, aller très vite… Le projet est présenté lors d’une réunion publique dans la salle (comble) de la gare, Je suis d’emblée assuré de la participation d’un immense groupe de bénévoles qui se constitue en plusieurs équipes de réalisation de ce projet.
Dans un élan enthousiaste pendant les sept années qui vont suivre, ce seront des dizaines et des dizaines de bénévoles, qui pendant leur temps libre, le soir, aussi les samedis et dimanches, vont me suivre, oser et m’aider à construire en grande partie un espace reconnu exceptionnel. Ce seront environ 6000 heures de bénévolat qui de 1987 à 1993 ont construit le Théâtre de Verdure, ses accès et abords, le Café-Théâtre du Lac, les bâtiments annexes, la promenade du lac, le mur escalade, le parcours botanique et la promenade de santé. (Photos: plan de JMS d’aménagement du site.)
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter. (Mère Teresa)
1987_1988 construction du Théâtre de verdure
Tous nous bâtissons avec fougue un grand rêve.
Le site choisi est une carrière abandonnée.
Que ce soit sous la pluie, le froid ou la canicule, hardiment, nous allons œuvrer tels des galériens et ce qualificatif n’est pas trop fort. Nous allons multiplier nos forces soudées et avancer dans l’utopie pour transformer notre rêve en réalité.
Hommes, femmes et enfants, vont s’y retrouver, (débroussailleurs, terrassiers, constructeurs, électriciens, coffreurs). Agriculteurs, pharmaciens, médecins, artisans, commerçants, ouvriers, enseignants, étudiants, chefs d’entreprises, industriels… tous viennent en bleu de travail, bottes et gants avec leurs outils: scies pioches pelles, brouettes, seaux, barres à mines, treuils, tronçonneuses, élagueuses,…
Nous accédons d’abord dans ce lieu au bord du lac en bateau. Bernard Aucher et Patrice Jammet vont construire une immense barge motorisée qui transbordera pendant des années le matériel et les matériaux. Le bateau sera baptisé dans un premier rassemblement champêtre autour d’une foule de nombreux sympathisants déjà rassemblée dans ce chantier; Véronique Jammet en devient la marraine.
Dans la dénivellation dangereusement abrupte, pentue et rocheuse (plus de 3O mètres) les premiers travaux laborieux consistent à tracer, creuser le chemin et fabriquer des marches pour accéder au théâtre en contrebas. Au pied de la falaise, bordant le lac, une scène trouve sa forme ; un immense tas de remblais rocheux la fait avancer sur le lac. On tronçonne les arbres, on dessouche au “tire fort”, des journées entières, des racines centenaires entrelacées aux rochers, à la pierre et à la terre. On allume des brasiers d’enfer qui nous réchauffent les après midi de pluie et d’hiver. Accrochés aux rochers, tels des alpinistes, on sonde les falaises, on élimine les roches en suspens et on en dégage herbes, arbres et végétaux faisant apparaître la beauté de cette imposante carrière rocheuse aux couleurs multiples, volume sculptural qui borde en circulaire le fond de scène qui prend forme. On nivelle et on prolonge encore l’espace scénique sur le lac avec les roches les pierres et les gravats amassés dans cette ancienne carrière.
Nous descendons tous les matériaux de coffrage, de construction et autres à la main, à l’épaule seul ou à plusieurs. Efficaces et organisés, nous n’entreprenons jamais la descente sur le chantier sans porter individuellement un matériel ou matériaux. Pour descendre le sable ou le béton nous installons une immense goulotte accrochée à la falaise.
Nous terrassons un sentier au bord du lac emprunté par quelques pêcheurs, il part en perspective du fond de la scène pour arriver jusqu’à l’endroit prénommé plage (club nautique). On construit des petits ponceaux chevauchant les ruisseaux.
Nous installons, sur les chemins d’accès du public au Théâtre de verdure, un éclairage qui donnera tout son charme à des retours nocturnes ou des promenades champêtres.
Nous creusons encore des tranchées pour alimenter l’espace scénique d’une ligne à très gros ampérage nécessaire aux spectacles gourmands en KW. On y emmène aussi une alimentation d’eau.
Bernard Aucher nous fabrique des éléments qui assemblés, surplombant la scène, constitueront une grande passerelle de support technique de lumière et son. L’assemblage manuel de cette structure lourde et volumineuse est un vrai tour de force humain… Cette journée de montage a certainement été une des plus éprouvante et dangereuse. Nous rêvions de l’engin de levage impossible à acheminer dans ce creuset au bord du lac.
Nous construisons un grand local technique en bois, sur pilotis, surplombant le Théâtre. Il sera le lieu de toutes les régies et commandes techniques avec de larges baies aluminium (don de Bernard Aucher) qui forment un large panoramique sur l’ensemble.
Pour signaler l’entrée principale accédant aux lieux, nous installons de lourdes et imposantes colonnes béton données par le Centre de Formation Professionnel du Vigeant, elles matérialisent l’entrée principale des visiteurs et spectateurs. Ces colonnes supportent des panneaux qui donnent les plans des espaces, développent les projets et informations, et racontent la genèse de cet espace.
De 1987 à 1993, beaucoup de personnes de l’Isle Jourdain se sont impliquées, mais aussi, bien des sympathisants d’ailleurs, même de très loin, vont venir partager notre enthousiasme et labeur sur ces chantiers. L’entretien du lieu ne nous laissait aucun répit toute l’année, les plantations se poursuivaient. et d’autres travaux s’échelonnaient d’année en année.
La culture et la formation se donnent la main
Il nous fallait des vrais gradins pour faire un vrai théâtre !
Là encore, des personnes de valeur et influentes vont croiser ce projet et s’engager totalement. La municipalité de L’Isle Jourdain maître d’ouvrage, assure le financement des matériaux. C’est le Centre de Formation Professionnelle des Adultes du Vigeant qui réalise le travail dans le cadre d’une convention de partenariat signée entre Mr Bergoin, maire et Mr. Fayolas, directeur du CFPA. Cette convention a permis de mettre en place un stage de perfectionnement coffreur pour chômeurs de longue durée. Les quinze stagiaires possédaient tous une activité dans le bâtiment. Leur espoir: pouvoir se réinsérer dans le monde du travail. Ils sont dirigés par Serge Dumas instructeur et responsable du chantier, avec Jean Luc Chauveau et Michel Gatard des formateurs généreux et compétents.
Guy Chalbos enseignant avec sa section “monteur de réseau” du CFPA, va se charger de monter les lignes électriques et œuvrer toutes ces années d’aménagements sur le site.
Dans cette carrière, en contrebas, il est facile d’imaginer les difficultés de réalisation de cet ouvrage béton que seront les gradins d’un vrai théâtre.
Sous l’ouvrage gradins en béton nous aménageons les coulisses et loges des comédiens ainsi que divers espaces en mezzanine pour gagner le maximum de place.
Nous bétonnons l’espace scénique… Je me souviens, c’était le 20 juin 1987, nous étions toute une équipe pour mettre en œuvre le béton qui allait former une immense scène. Dans la soirée, j’étais resté seul avec Hubert Bussac, à talocher un dernier petit coin de béton, nous étions là, à contempler silencieux ce lieu, le lac était calme et plat, les gradins chauds du soleil de la journée, seul bruissait les feuilles des arbres qui couvraient la scène… Nous prenions conscience émus et heureux, du résultat de notre utopie devenu réalité. Le spectacle s’y jouait déjà, comme il allait se jouer malgré tout jusqu’à aujourd’hui pour ceux qui savent s’y asseoir, y méditer et se laisser aller à l’écoute du lac, au bruissement des feuilles et à la poésie de l’espace.
Une vie touche une autre vie, laquelle touche une troisième et très vite les enchaînements se font innombrables, impossibles à calculer. (Paul Auster]
Je suis reconnaissant à chacun d’avoir cru, travaillé et donné, à l’impossible. J’espère que ce que nous avons fait les années suivantes dans ces lieux a laissé de beaux souvenirs et récompensé de leur démarche cette jeunesse, ces hommes et ces femmes de l’ombre généreux… qu’ils en soient remerciés …
Bernard Aucher, Guy Barrat, Danièle Barbier, Bruno Bourguignon, Jacques Boutin, Anne Bussac, Sophie Bussac, Hubert Bussac, Jean Hubert Bussac, Guy Chalbos, Guy Chauvet, Marie-Odile Chauvet, Guy Conrad, Alain Couvrat, Benjamin Clavaud, André Daviaud, Chantal David, Marie-Laure David, Thierry David, Hubert de Lassat, Robert Delorme, Guy Deverrière, Jacques Diguerher, Anne-Marie Diguerher, Jean-Claude Do Carmo, Jean-Claude Doit, Jacques Dupont, Jacky Durousseau, Patrick Echapasse, Daniel Fort, Olivier Giraud, Bernard Germond, Stéphane Godefroy, Jean-Jacques Godfroid, Alain Goupil, Philippe Gourmelon, Pierre Gourmelon, Eric Guy, Mathieu Huot, Patrice Jammet, Pierre Jeamet, Paul Jeamet, Georges Labaudinière, Michel Labaudinière, Boris Laborde, René Laborde, Jacques Latu, Sylvain Lerquet, Jean-Pierre Melon, Michel Montoux, Norbert Morillon, Michel Mourasse, Maïté Ona-Ovono, Karine Ona-Ovono, Jean-Paul Palluaud, Jean-Claude Perrin, Monique Riffaud, Robert Rigaud, Didier Robuchon, Georges Rodier, Jean-Marie Rogeon, Christophe Rogeon, Jacky Texier, Jean-Marie Sillard, Rodolphe Sillard, Thomas Sillard, Jean Souchaud, Claude Venin, Didier Violette, Jean-François Violette, ( pour ceux qui liront cette liste, à compléter… svp ) et beaucoup d’autres oubliés et anonymes sympathisant …
Des professeurs du CEG avec leurs élèves, des membres du club nautique
CRÉATIONS, LES ANNÉES GLORIEUSES DU THÉÂTRE DE VERDURE
C’est beau d’être jeune, je fonce à toute allure et fournis partout…
Ces créations vont engager et mettre en jeux : l’écriture, la musique, la chorégraphie le chant et la danse qui doivent être nécessairement encadrés par des professionnels.
La fortune ne sourit qu’aux audacieux…
Je vais présenter ma démarche et mon projet à des “enfants du pays” qui mènent plus ou moins loin de L’Isle Jourdain, leur carrière artistique. Je les sollicite et je dois être convaincant puisque, sans hésitation, ils s’engagent un à un, corps et âme sur ce projet qui les séduit. Le fruit de cette démarche va dépasser de très loin, mes plus folles espérances.
Les rencontres déterminantes à l’origine de ces histoires
Je cite parmi ces multiples rencontres, celles qui furent à l’origine de ces aventures.
Mon improbable rencontre avec Georges Rodier professeur universitaire, est décisive. Elle me stimule et m’aide à oser mener la réalisation de projets fous. Il se révèle un auteur de génie totalement investi dans notre démarche, je trouve auprès de lui un père spirituel, mentor ou pygmalion.
Michel Geslin est conseiller technique et pédagogique, auprès du ministère de la Jeunesse et des Sport et de l’Éducation populaire. Il devient notre référent, adhérant d’emblée à notre démarche. Il nous accompagne le plus possible sur le terrain de sa maîtrise et habileté. Nous n’allons jamais cesser de nous retrouver.
François Guilbard est un chorégraphe de talent qui déborde d’idées. Hors des modes, homme de métier, François est une pièce importante de notre patrimoine chorégraphique. En signant la danse des spectacles du Théâtre de Verdure, Il nous entraînera de la fantasmagorie à la rigueur des musiques. Avec l’aide de Marie Claude Deudon, avec prouesse, il sensibilise et anime des ateliers de jeunes, d’adolescents et d’adultes à la danse. Son goût intelligent du théâtre le prédestine à diriger les scénographies à venir.
Anne-Marie Diguerherer, Chantal David et Hélène Mourasse forment une magnifique équipe de costumières unies, dirigées par un costumier fou de belles matières et de beauté, Gustave Boistard.
Gustave est un créateur débordant d’imagination, de goût et d’amour. Attaché à sa patrie d’origine, il est épris de son art, de théâtre, ce sera une rencontre passionnelle pendant plusieurs années.
Michel Seignardie, Hervé Rigaud, des techniciens lumière et son de talent mettent leur créativité au service des spectacles.
Des musiciens, des danseurs, des plasticiens, des chanteurs et des comédiens,… tous inconditionnellement, font confiance et aident à réaliser de merveilleux projets.
La liste des comédiens est longue, comme celle des gens de l’ombre des terrains, des décors, des coulisses… vous la trouverez au fil des créations.
Jacques Diguerher, Jacqueline Lachaume, Patrick Echapasse , Michel Mourasse, Jean Pierre Melon, Christian Maléjac, Georges Rodier,XXXXXXX ont été avec plein d’hommes et de femmes, présidents, comptables, trésoriers et responsables des commissions engagés avec générosité compétence et dévouement dans les méandres de l’organisation et de la gestion de ces aventures.
Les soutiens déterminants qui n’ont jamais failli.
Les Instances politiques, administratives et publiques, les journalistes, les municipalités et les réseaux associatifs… tous nous suivront dans ces aventures. Ils nous donneront les moyens d’assurer dans les meilleures conditions les soutiens techniques et professionnels à la formation et l’accompagnement des comédiens… Ils nous donneront les moyens de porter chacun à une réussite collective et sauront mettre leur métier au service de l’ événementiel.
C’est ainsi que je construis poussant ma brouette , des maisons et au fil du temps, je construis poussant ma passion des rêves.
Au bord du lac de Chardes, dans une carrière coiffée de bois, un théâtre a fait son nid…
Photos : Jean-Jacques Godfroid – Pierre Jeamet
Voilà que quelques mois que je suis arrivé à l’Isle Jourdain pour travailler au village de vacances. Je découvre qu’un décor délabrée de ce théâtre de verdure. Cette visite ma profondément émue ne pouvant pas imaginer qu’un lieu de culture puisse être oublier. Ce lieu, j’en suis tombé amoureux. J’aimerai avec les moyens qui sont les miens, lui redonner vie. J’espère que mon projet verra le jour.
Très belle idée il fallait quelqu’un de jeune pour remettre cet endroit en état.Merci de ce beau projet Une vacancière de Paris et qui passe quelques mois à Bourpeuil
Michael est le passant qui a vu.
Michael met toute son énergie à convaincre chacun de nous, de l’intérêt, de la valeur à la redécouverte de ce lieu.
Mes vœux accompagnent son projet, avec le souhait qu’il soulève une réelle prise de conscience et des engagements solides et constructifs.
Ainsi, notre rêve redeviendra réalité et de nouvelles pages heureuses et riches viendront s’ajouter à ce site. Jean Marie Sillard
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